Février 2009, Guigui22600 foule la pelouse de l'hôtel pour la première fois. Il ne perdit pas de temps pour la troquer contre celle des terrains de football, a fortiori celle du Roudourou. Il en était friand, le jeu incontournable de l'époque, en la matière, était le Habbo-Foot. En parallèle, il entreprit un cursus dans une université rôle play. Les vicissitudes d'une vie mouvementée passant par là, il mettra sa carrière de sportif en herbe entre parenthèses, en vue de devenir un redoutable gangster. En effet, ces rencontres dans les milieux sportifs et universitaires l'enjoignent à expérimenter ce milieu. Il rejoint un gang mineur, désigné "Bloods". Commandé par sa curiosité, il prit le temps de sillonner l'immensité de l'univers mafieux et gangster et notamment par le biais du site HabboMafia. En se renseignant, il comprit le delta substantiel qui séparait son gang des grandes organisations mafieuses. Parmi ces grandes mafias, une affriola son cœur à jamais, ce fut la nôtre. C'est ainsi qu'il emprunta cette route sinueuse et accidentée le menant au postulat. Une étape crainte par les nouveaux, dont seuls les plus forts et les plus tenaces triomphent. Il en fut. 

Tous ceux qui côtoyèrent Guigui de près en gardent un bon souvenir. Celui d'un homme authentique, d'une aménité sincère. Un supérieur qui n'hésitait pas à soutenir et à épauler ses subalternes, mais aussi un collègue solidaire, à l'écoute. Avec la hiérarchie, il fit toujours preuve d'un respect indéfectible, valeur à laquelle il fut toujours attaché. Ce n'était pas une tête brûlée, mais un lieutenant sage sur lequel tout le monde pouvait se reposer. Exigeant avec lui-même, il était toujours très investi pour la famille, et ce, avec polyvalence. Il avait acquis la certitude que tous les outils, toutes les actions avaient leur bénéfice. Il consacrait cette implication comme la manifestation de son dévouement et de sa loyauté. Si Guigui apparaissait sympathique aux membres de la famille, il avait autant de succès avec les ennemis. Ses qualités relationnelles, son enthousiasme, sa présence sur le terrain firent de lui un interlocuteur privilégié pour convaincre les mafieux de virer de bord.

Après avoir prêté serment comme le veut la tradition et ainsi satisfaire au rituel d'allégeance, Guigui devint membre de la Sacra Corona Unita. Particulièrement déterminé à faire ses preuves, il fit parler la foudre. Comme toute recrue, le saccage en quantité est de rigueur pour espérer évoluer. Trente-six suffiront pour accéder à l'échelon suivant. Malheureusement, à la suite d'une mauvaise appréciation des dirigeants, il fut exclu par trahison. Désemparé par cette exclusion, de surcroît par son motif, il étalera sa frustration et commettra quelques impairs envers ses collègues. À sa décharge, notons qu'il était innocent. Il effaça par exemple les post-it de l'une de ses collègues qui s'en servait pour recruter des postulants. Il se résout inéluctablement à trouver asile ailleurs, et qui pourrait l'en blâmer ? Après éclaircissement avec un dirigeant, le Consigliere path, Guigui convient d'une mission d'infiltration chez les Liggio pour lesquels il était supposé épouser la cause. Organisation qu'il prévoyait d'intégrer loyalement sans cette explication préalable. Il réussira, apporta les dossiers Liggio pour faire la preuve de sa fidélité. Il se repentit devant tous les membres pour les agissements qui ont suivi son exclusion, fut-ce t-elle injustifiée. Il consentit à effectuer son retour Recluta, lui qui était Iniziato. En une séquence, vous comprenez qui est Guigui. Il n'a pas pêché par orgueil en requérant à juste titre que la Mafia lui présente des excuses pour son erreur. Ni par gourmandise devant la rétrogradation, fut-ce t-elle sévère en cas d'infiltration réussie. Il a même cru bon de s'excuser pour les désagréments commis sous le coup de la colère. Il était pétri d'humilité, amoureux de la famille comme d'aucune autre entité sur le  jeu, un homme d'honneur en somme.

Son évolution reprendra, les saccages pleuveront, et peu de temps après, il retrouva son statut d'Iniziato en mars 2010. Extrêmement investi, il fut au four et au moulin. On le promouvra pour cela, en qualité d'Uccisore, il occupe concomitamment des fonctions dans la rédaction de la famille (Il Corriere), mais également au casino. 
Cette polyvalence ne se circonscrivait pas aux filières civiles. Le lendemain de sa promotion Uccisore, il s'exercera à ses nouvelles attributions, à commencer par la corruption, où très vite, il réalisa sa première prise. Il s'agit d'un jeune bas-gradé Vittoria dénommé Faltos. Vous ne rêvez pas, du premier coup, notre jeune Uccisore recruta un des futurs monuments de la famille, parmi les tous meilleurs magouilleurs de l'histoire du jeu. Guigui maîtrisait les arts mafieux, a fortiori, le plus raffiné de tous : la corruption. S'il corrompit dans sa carrière un nombre de bas-gradés saisissant, se dénombrant par dizaines, deux corruptions resteront dans les annales. En effet, s'il recrutera, à son crédit, plusieurs mafieux qui eurent une carrière honorable, fait remarquable. Mais à plus forte raison, il attira dans son sillage deux mafieux exceptionnels : senowjesse et comme nous l'avons vu précédemment Faltos. Guigui s'exprima par ailleurs dans des domaines variés allant de la formation, au renseignement, au recrutement de postulants. Mais aussi à la supervision de ses subalternes en leur confiant des missions régulièrement, les félicitant si nécessaire, les réprimandant au besoin.
Considéré à juste titre par la Cupolà comme un membre digne de confiance, il reçut une accréditation malgré son grade relativement faible au Casino de la Mafia (Uccisore). Un immense privilège, une marque de confiance qui contraste avec l'épisode de l'exclusion et qui par voie de conséquence l'entérine définitivement. Gage du chemin parcouru. 
Sans surprise, il reçut une promotion Camorrista ainsi qu'une affectation dans la Legione Incoronata, toutes deux marqués du sceau du succès. Celui d'intégrer les cercles les plus restreints, ceux que l'on prédestine à prendre les rênes. Il avait franchi un cap, acquis la respectabilité de tous ses pairs. C'est dans les jours qui poursuivirent cette élévation que Guigui corrompra, comme pour sublimer son nouveau costume, un mafieux jusqu'à lors anonyme : senowjesse. Un mafieux, comme évoqué précédemment qu'on ne présente plus treize ans plus tard. Guigui, plébiscité par tous les membres de la famille, est un exemple à suivre. Il fait partie des éléments moteurs de la famille, ceux sur lesquels se repose son activité. Il se hissera jusqu'au statut d'Affrancato. Il entre même dans les desseins de la Cupolà pour intégrer la Table Ronde sous quelques semaines. Il est perçu par le Grand Conseil comme un mafieux accompli, dégourdi, capable d'incarner la relève. Hélas, les révélations d'un grand secret viendront chambouler l'avenir prometteur de Guigui dans la famille. Il n'était pas l'unique dépositaire de son compte, en réalité, ils étaient deux. Un aveu, vu de l'extérieur, presque rassurant compte tenu de l'activité démentielle qu'il déployait.
Si le protagoniste principal se prénommait Guillaume, étant le plus investi, aguerri et attaché à la famille. L'autre Florian, fut un compère de Guillaume aux attaches moins prononcées et à l'attitude plus désinvolte. Dans les jours qui suivirent, Guillaume décide de démissionner. Ce n'est pas la révélation en elle-même qui fit le plus de dégâts, mais Florian. Devenu incontrôlable, il causa du tort à la famille. Il s'attela à dénigrer l'image de la Mafia auprès des membres en colportant des rumeurs, en tentant de les manipuler. Il ira jusqu'à dévoiler des informations confidentielles. Des méfaits synonymes de trahison en somme. Si Guigui ne fut pas exclu officiellement, les fautes de Florian firent qu'il n'était plus le bienvenu, et il était tout naturel que celles-ci lui incombent. 

En janvier 2014, soit près de trois ans après sa mise en retraite, Guigui refait surface, ou devrait-on préciser Guillaume, seulement. Il s'amende publiquement dans un premier temps, reconnaît ses torts. On retrouve l'humilité religieuse de notre Guillaume, ne se confondant plus avec celle de son ex-colocataire défunt. Il brûle de regagner sa place en repartant de zéro. De zéro ou presque, puisque le Grand Conseil l'exempta du postulat. Une façon de lui témoigner une certaine reconnaissance pour sa carrière parmi nous tout en louant le courage de l'itinéraire emprunté. Ce retour ne fut qu'une phase de rodage, une étape préliminaire. Guigui n'était pas prêt, et on ne peut que trop bien le comprendre. Se réacclimater trois ans après n'était pas chose aisée, il réalisa quelques saccages, mais ne put s'investir sur la durée. Il se retira quelques semaines plus tard. C'était reculer pour mieux avancer. Il revint neuf mois plus tard, empli d'une grande détermination, fort de son expérience de janvier où il avait pu prendre la température du nouvel environnement mafieux et de ses attendus en vigueur. Il n'eut aucun mal à gravir les premiers échelons, les fausses alliances pullulant, ce fut une formalité pour un mafieux aussi aguerri que de les multiplier avec quelques enrôlements ici et là. Ce regain d'activité incandescent de Guigui sur plusieurs mois nourrit les espérances du Grand Conseil qui favorisa son évolution, n'hésitant pas à écourter ses promotions à l'instar des plus grands talents de la Mafia. Il jouit à ce propos d'une confiance absolue des dirigeants quant à sa loyauté. 
Aux premières lueurs de l'année 2015, Guigui est Uccisore, il accède de nouveau à la variété des prérogatives de tout mafieux confirmé. Il n'eut aucun mal à remettre le pied à l'étrier, que ce soit pour les formations, gestion des sentinelle, service de renseignement et le domaine le plus pointu du jeu mafieux à cette période : la corruption. Il convainquit une petite douzaine de bas gradés ennemis à rejoindre nos rangs, par la fourniture de leurs accès privés. La Scuro Famiglia eut la plupart de ses faveurs en la matière. Pressenti pour rejoindre les hautes sphères comme d'antan, il sera élevé Spoconeria. Entouré de mafieux à haut potentiel, il sera le témoin de la refonte de la Legione Incoronata. Cette nouvelle génération laisse présager aux dirigeants un avenir radieux et la possibilité de faire éclore un concept encore théorisé : l'excellence mafieuse. Pour incarner cette nouvelle élite du jeu mafieux, et ainsi transcender toutes les forces vives de la Mafia en vue de l'intégrer, trois membres sélectionnés pour leurs accomplissements furent décorés. De ces trois ambassadeurs, il en fut, à ses côtés Scae et Evasio. Malheureusement, le temps fit son œuvre, et les plus folles ambitions s'estompèrent. À son grand désarroi, Guigui ne trouvait plus les disponibilités nécessaires à la poursuite de son ascension. Il prit une retraite bien méritée, de laquelle il prit la peine de saluer l'ensemble des membres de la famille, et chanter à jamais sa prospérité.